Voyage linguistique en Ecosse : qu’appelle-t-on les Highland Clearances ?
Dans le cadre de son service voyage linguistique en Ecosse, LEC s’est promis de vous en apprendre un peu plus sur la nation la plus septentrionale du Royaume-Uni. Aujourd’hui, nos équipes proposent de vous plonger dans l’épisode retenu par l’Histoire sous le nom de Highland Clearances.
Dans la région des Highlands
Les Highland Clearances nous emmènent dans la région au nord de St Andrews, ville que vous aurez peut-être le plaisir d’explorer au cours d’un prochain voyage linguistique en Ecosse avec LEC. Son nom ? Les Highlands, devant leur titre de hautes terres à leur relief montagneux, où l’on trouve notamment le Ben Nevis, point culminant des îles Britanniques.
Des exodes massifs de paysans écossais
Le nom de Highland Clearances est celui adopté par les historiens pour parler des déplacements forcés de la population de la région écossaise à partir du 18e siècle, exodes s’étalant jusqu’à la fin du siècle suivant. Au cours de cette période, l’Ecosse a été le théâtre d’évictions des paysans du nord du pays, principalement vers :
- la côte
- les Lowlands, région méridionale de l’Ecosse
- le piémont des Appalaches, aux États-Unis
- la Nouvelle-Écosse canadienne
1886 et la fin des Highland Clearances
Les Highland Clearances, à propos desquelles vous obtiendrez peut-être plus de détails lors de votre voyage linguistique en Ecosse, prennent fin en 1886. C’est en effet peu avant la fin du 19e siècle qu’est votée une loi garantissant l’accès à la terre à une partie de la paysannerie concernée, limitant considérablement, de facto, le droit des propriétaires, et mettant un terme aux expulsions massives.
L’héritage des Highland Clearances
S’il est essentiel de connaître l’épisode des Highland Clearances, c’est d’abord pour accomplir un travail de mémoire sur l’un des épisodes les plus douloureux de la nation, mais aussi parce que celles-ci sont devenues un symbole presque incontournable dans le discours politique écossais. En effet, nationalistes et travaillistes de la région s’en sont emparés pour alimenter leurs argumentaires prenant pour sujets la propriété foncière et l’accès à la terre.